PETIT-DEJEUNER RH – OPTIMISER SON BUDGET FORMATION
Mardi 21 mars, KORÉ animait à la CCI ARIEGE, un atelier autour de la formation et plus précisément autour de l’optimisation des budgets formation. Vaste sujet, souvent problématique pour une flopée d’entreprises et pour lequel les RH se tirent souvent les cheveux. Les dispositifs changent fréquemment et les budgets sont très variables d’une branche professionnelle à l’autre. Aussi, KORÉ a tenté d’éclairer les esprits autour des différentes possibilités d’optimisation. En matière de financement, il a ceux à la disposition du chef d’entreprise et ceux à la disposition du salarié. Le gérant d’entreprise peut se retourner vers différentes sources budgétaires variant suivant le cycle professionnel du salarié. On parle de :
- Plan de développement des compétences : mis en place suite à la récolte des besoins stratégiques, services et collaborateurs. L’entretien professionnel obligatoire une fois tous les deux ans permet d’y voir plus clair et d’établir un prévisionnel annuel pour l’ensemble des collaborateurs.
- L’alternance au travers des contrats de professionnalisation et d’apprentissage : deux contrats qui diffèrent notamment par le fait que le second est encadré par un diplôme CFA. Ils sont encadrés par des salaires variant suivant le niveau, des formations financées par l’OPCO et une aide de l’état de 6 000 euros valable jusqu’à fin 2023.
- Dispositif PRO A pour permettre au salarié de se convertir à un autre métier tout en maintenant ses compétences au sein de l’entreprise. L’OPCO accompagne aux coûts pédagogiques avec, là encore, des variations selon les branches.
- L’AFEST : il permet de prendre en charge les formations internes si l’on respecte les modalités de mise en place. Ce dispositif permet de valoriser la montée en compétences interne sans être obligatoirement certifié en tant qu’organisme de formation.
- POE qui permet de valoriser l’intégration des nouveaux salariés ainsi que leur montée en compétences. Le Pôle Emploi et l’OPCO interviennent pour valoriser financièrement ce cycle.
- Dispositif TRANS CO : il a été mis en place en 2021 pour permettre aux salariés issus de secteurs en difficulté de se reconvertir au sein de leur entreprise et ainsi prévenir les mutations et changements de stratégie.
- FNE qui vient aider les entreprises faisant appel à l’activité partielle de courte ou longue durée pour former et appréhender le maintien des collaborateurs à long terme. L’état finance également fortement ces montées en compétences.
- Co-financements : ils sont très variables d’une branche professionnelle à une autre et se négocient fonction des projets propres à l’entreprise sur un à trois ans. Nous invitons chaque gérant d’entreprise à se rapprocher de leur OPCO pour étudier les différentes subventions auxquelles il pourrait être éligible.
Enfin côté salarié, nous rappelons que le CPF est un moyen de financement de la formation de plus en plus utilisé. Il permet de cumuler 500 à 800 euros par an. C’est au salarié que revient le choix d’utiliser ou non son CPF.
Depuis 2021, un ultime dispositif a vu le jour. Il s’agit du projet de conversion professionnelle (PTP) entouré par l’association Transition Pro. Cette dernière intervient pour financer un projet de transition lorsque le CPF ne suffit pas à prendre en charge les coûts.
Il est important de rappeler que la valorisation des budgets formations est majoritairement possible dans le cadre de formations certifiantes/qualifiantes enregistrées au RNCP de la branche professionnelle dont dépend l’entreprise.
Chaque année, de plus en plus de salariés se forment et souhaitent accroître leurs compétences. Un fait de société accentué par des métiers qui évoluent de plus en plus rapidement et dont chaque entreprise doit s’emparer afin de maintenir un niveau de compétitivité face à la concurrence.
Les dispositifs changeant régulièrement, il est important de se rapprocher des conseillers OPCO et experts RH afin de valoriser au mieux vos différents besoins en formation.
Mélanie&Eve – Koré Conseil